Mes impressions sur Soul Sacrifice

Reçu il y a maintenant quelques jours de la part de Sony France, que l’on remercie grandement au passage, c’est avec beaucoup d’envie que je me suis lancé dans Soul Sacrifice.

Jeu d’action-aventure développé sous la houlette de Keiji Inafune (Onimusha et plus récemment Dead Rising) pour être un best seller sur PS VITA et faire vendre des consoles, Soul Sacrifice joue la carte du Monster Hunter Like sur fond de fantasy.

Que ce soit en solo ou en multi-joueurs, il sera question de se salir les mains pour survivre ou plutôt, pour s’offrir un nouveau futur…

Le pitch

En effet, le jeu débute alors que vous êtes emprisonné dans une geôle lugubre, attendant la mort de la main (ou des pouvoirs) de Magusar, le grand sorcier noir du monde de Soul Sacrifice. Tandis que votre personnage semble s’être fait une raison, Librom, un grimoire magique, apparait devant notre héros.

Détenant le secret qui vous permettra de vaincre Magusar, Librom vous propose donc de lire et de revivre les aventures d’un autre sorcier qu’il a dans ses pages vous promettant que cela vous sauvera.

N’ayant pas beaucoup d’autres alternatives, vous voilà parti dans le livre avec l’espoir de vivre un avenir meilleur…

Le gameplay

A la fois très simple et très complet, le gameplay de Soul Sacrifice se divise en deux grands axes. La baston au corps à corps et la magie / sacrifice !

Concernant le corps à corps, toutes les actions sont réparties sur trois boutons avec des coups plus ou moins puissants comme sur les bons vieux beat’em all. Le but du jeu est assez simple, il faut anéantir tout ce qui peut ressembler à un ennemi avec ce que vous avez dans les mains. Haches, épées, lames empoisonnées mais aussi bouclier pour se défendre. Tout est donc présent dans le jeu pour faire mal, et le faire avec classe pour faire progresser son personnage.

C’est d’ailleurs à la fin de vos combats que le mot sacrifice prend toute son sens. En effet, l’augmentation de vos capacités dépendra toujours des décisions que vous prendrez à la fin du combat. Laisser votre ennemi vivre vous permettra d’augmenter votre défense tandis que le sacrifier augmentera votre attaque. Un moyen sympathique je trouve de renouveler un système de level-up souvent bâclés dans ce genre de jeu.

Une fois les combats maîtrisés, et cela va relativement vite, c’est le côté « Magie » qui rentre en ligne de compte. Et c’est justement là que le jeu se démarque. Ici, la magie n’est pas juste limitée à un lancement de sorts X ou Y, elle fait partie intégrante du corps de votre héros.

Pour faire simple, chaque offrande que vous gagnez à la fin de chaque combat vous permet de creer des sorts. Si certains sont basiques, d’autres plus puissants vous mettent devant un choix, encore. Par exemple, tel sort vous permettre d’envoyer une magie puissante mais réduira votre barre de vie de façon conséquente, un autre sort de zone peut en effet toucher l’ennemi mais aussi vos alliés les mettant hors jeu jusqu’à la fin du combat.

Diablement bien foutu, ces choix demeurent le coeur du jeu et font généralement la différence entre une victoire et une défaite. S’il en existe beaucoup d’autres, avec notamment la possibilité de mélanger les offrandes pour créer de nouveaux sorts, ce sera à vous de les découvrir. En effet, je vais éviter d’en spoiler davantage…

Malheureusement et comme souvent dans ce type de jeu, il vaut mieux faire des pauses régulières pour éviter de saturer. Même s’il existe de nombreuses possibilités pour diversifier chaque combat, il en reste qu’il s’agit à chaque fois de battre les ennemis dans l’arene. Et si les combats avec les boss sont terribles, ce n’est pas toujours le cas du menu-fretin.

La réalisation

Outre le caractère répétitif qui peut se dégager des quêtes du jeu, c’est aussi graphiquement que le jeu peut décevoir. Proposant des textures assez pauvres et pas mal d’aliasing, Soul Sacrifice ne fait pas particulièrement honneur à la PS VITA.

Par contre, il n’y a rien à dire sur l’univers qui colle tellement bien au jeu, ni sur la fluidité du jeu avec aucun ralentissement à signaler sur les plusieurs heures de jeu.

Mention spéciale d’ailleurs aux armures et armes qui sont justes magnifiques et toutes différentes. C’est du détail mais quand même…

La durée de vie

Gargantuesque, c’est le mot, je pense. Entre la quête principale, les différentes quêtes annexes assez profondes et la multitude d’offrandes à récupérer après chaque combat (qui tombent selon la difficulté et à votre efficacité), il y a de quoi faire.

De plus, il faudra aussi compter sur un mode multi-joueurs très agréable. La connexion se fait très simplement, avec notamment le petit micro de la console qui permet de communiquer facilement avec ses coéquipiers.

Coéquipiers qu’il faudra d’ailleurs préférer à l’IA du jeu tellement les PNJ’s que vous pouvez recruter sont bêtes.

Mes impressions sur Soul Sacrifice

Si l’on peut reprocher à Soul Sacrifice son côté répétitif et quelques problèmes de réalisation au niveau des textures, ce ne sont que deux petits éléments négatifs noyés dans la tonne de bonnes idées que composent le hit de Sony.

Nerveux, addictif et avec une durée de vie conséquente, il saura satisfaire tous les joueurs qui comme moi, aiment les jeux d’aventure innovateurs, et ceux qui ont une PS VITA avec une furieuse envie de la rentabiliser.

Le Must Have (Premier ?) de la portable de Sony…

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