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Mes impressions sur Nintendo Land – Wii U

Achats, News, Test, Wii U

Premier jeu qu’on a inséré dans notre Nintendo Wii U lors de notre soirée découverte et déballage, on a d’abord vu en Nintendo Land une démonstration technique de la console mais surtout du Gamepad.

Et puis, les potes arrivant, le nombre de joueurs augmentant, le jeu a révélé sans qu’on y fasse attention sa véritable valeur…

La réalisation

Soyons clair, Nintendo n’a jamais eu l’ambition de venir sur les plates-bandes des jeux réalistes qui font le bonheur des joueurs PS3 et XBOX 360 mais a toujours pris soin de soigner l’univers des jeux.

Nintendo Land ne déroge naturellement pas à cette idée. Le jeu est très coloré, les mini-jeux sont tous tirés d’un univers Nintendo (Zelda, Metroid, F-Zero, etc.) avec des environnements très familiaux notamment la grande place réunissant tous les jeux. On est dans le ton et c’est une bonne chose.

Le gameplay

J’aurai pu remplacer « Le gameplay » par « Le Gamepad » vu que le jeu est clairement fait pour la nouvelle manette de Nintendo. Heureusement, Nintendo n’a pas fait de Nintendo Land qu’une demo technique dédiée au Gamepad. Le Gamepad est plus mis à contribution qu’inversement et décuple vraiment les sensations de jeu quand on l’a dans les mains.

On prend donc beaucoup de plaisir à se cacher du champ de vision de ses petits camarades dans Mario Chase, à essayer de les chopper dans Luigi’s Ghost Mansion et à les trouver dans Animal Crossing avec l’écran du Gamepad. Les autres joueurs devant lutter ou vous aider, selon que vous êtes en affrontement ou en coopération, à la Wiimote.

Le fun est donc vraiment bien présent et il devient vite difficile de lâcher le Gamepad. Nintendo a d’ailleurs pensé à tout puisqu’il est très simple de se passer le Gamepad. En proposant de changer d’avatar et donc d’utilisateur à chaque début de partie, les parties s’enchaînent vite et bien. Plus que les menus qui malheureusement sont assez lent…

Des mini-jeux pour tous

Avec douze mini-jeux, Nintendo Land en propose pour tout le monde même si tous ne valent pas le coup. Il y a du très bon comme Mario Chase, Luigi’s Ghost Mansion, Animal Crossing ou encore Donkey Kong mais aussi des jeux un peu plus pauvre comme F-Zero ou The Legend of Zelda: Battle Quest.

En gros, chaque mini-jeu a son propre gameplay (assez simple) avec de la course, du bomberman, du jet de shurikens, etc et sont tous jouables avec le Gamepad en solo. Cependant, ils font appels aux Wiimotes dès qu’on veut jouer à plusieurs.

J’espère juste qu’à l’avenir, Nintendo fera l’effort d’apporter des nouveaux plateaux pour allonger la durée de vie. Si en plus, cela peut se faire gratuitement, cela le ferait !

Mes impressions sur Nintendo Land

Je n’irai pas juste qu’à dire que Nintendo Land m’a fait changer d’avis sur la Wii U mais presque. Même si je suis conscient d’avoir pu le tester dans des conditions optimums, c’est à dire à cinq joueurs avec un grand écran, je ne peux pas nier que je me suis vraiment éclaté sur les mini-jeux dédiés à cinq joueurs comme Mario Chase et Animal Crossing qui sont à la fois très simple à comprendre mais terriblement fun.

Seul, à l’inverse, on tourne très rapidement en rond. Ce qui est relativement normal pour un Party Game…

Alors bon, faut-il l’acheter ? Si vous faites régulièrement des soirées avec quelques potes, la question ne se pose pas, c’est clairement oui. Si vous êtes seul, cela se discute. Il y a effectivement un peu de challenge, de la rejouabilité, mais c’est très limite.

Après, dans les deux cas, c’est un bon jeu, pas de doutes la dessus. C’est le nombre d’amis/joueurs que vous avez qui fera de Nintendo Land un bon ou un très bon jeu.

Mes impressions sur PlayStation All-Stars Battle Royale

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Pour faire simple, PlayStation All-Stars Battle Royale, c’est vingt des plus grandes stars de l’univers Sony Playstation qui s’affrontent dans des arènes évolutives dans le but de récolter le plus de points en mettant dehors les adversaires.

Si le concept est déjà bien rôdé du côté de chez Nintendo (Super Smash Bros.), PlayStation All-Stars Battle Royale se pose tout simplement comme la version Sony des jeux du type Battle Royale en proposant un gameplay à la fois similaire dans son approche mais divergeant dans la réalisation…

La réalisation

Si la beauté du jeu en lui-même est assez relative, les environnements dans lesquels on évolue sont pour le coup colorés, très diversifiés et évoluent tout au long des joutes.

On se retrouve donc assez vite à lutter contre ses adversaires, mais aussi contre l’environnement qui se désagrège vous obligeant parfois à vous élever dans les airs ou à fuir vers une plateforme plus solide.

Les storyboards de chaque scène étant assez intéressants, ils apportent un vrai plus à l’expérience notamment à quatre joueurs ou ces phases obligent les joueurs à se mettre sur la gueule dans des zones de jeu de plus en plus petites.

Ajoutez à cela des effets et une bande son sympa et vous arrivez à un ensemble cohérent pour ce type de jeu.

Le gameplay

Pour le coup, on note un vrai changement par rapport à Super Smash Bros. Ici, pas besoin de faire monter au maximum la jauge de vie de son ennemi pour le fragiliser et le faire sortir du jeu. Le plus important dans PlayStation All-Stars Battle Royale, ce sont les jauges de « Super ».

Au nombre de trois (de la plus simple à la plus dévastatrice), la « Super » représente l’attaque ultime du personnage et la seule qui peut éliminer un adversaire. Pas d’éliminations sans super donc !

Sachant que la barre augmente en enchaînant les combos et en choppant des items, frapper pour frapper ne sert à rien. Il faut plutôt chercher à optimiser ses actions pour avoir sa « Super » avant les autres et si possible celle de niveau trois qui assure quasiment à 100% l’éjection. Et c’est celui qui a le plus de points à la fin du round (mourir vous en fait perdre un au passage) qui gagne.

Libre à vous donc de baser votre jeu, comme moi, sur une succession de « Super » de niveau un qui élimine généralement qu’un joueur ou plutôt sur de la « Super » de niveau trois qui peut mettre hors-jeu plusieurs joueurs d’un coup.

La durée de vie

Comme pour Nintendo Land et Sports Champions 2 que j’ai testé ces dernières semaines, le jeu devient vraiment intéressant à plusieurs.

En effet, une fois le mode solo terminé pour chacun des vingt personnages (pas spécialement folichon au passage – succession de combats), et pour peu que vous vous foutez des items à collectionner, il n’y a pas grand-chose à faire.

À l’inverse, à plusieurs, on atteint le nectar du jeu avec des combats qui gagnent immédiatement en intensité (le CPU est un peu léger…) et en fun.

Le Cross-Play en action

Petite innovation entre les deux versions sur PS VITA et PS3, l’apparition du Cross-Play. Même si le jeu est un poil moins fin sur PS VITA (mais le reste est en tout point identique avec mêmes quelques éléments de gameplay en plus via le tactile), les interactions entre les consoles fonctionnaient correctement jusqu’à la mise à jour 1.02 qui a un peu tout fait péter…

Heureusement pour nous, on a eu la chance d’y jouer avant et on a donc pu profiter de tout cela avant d’être touché par les bugs.

Mes impressions sur PlayStation All-Stars Battle Royale

Même si Power Stone reste pour moi le must du jeu de baston à plusieurs, on ne peut que souligner le bon travail réalisé par Sony sur PlayStation All-Stars Battle Royale avec notamment le parti pris de créer son propre système de points. Il ne plaira sans doute pas à tous mais j’ai pour ma part apprécié le côté tactique et un peu moins bourrin que j’ai pu retrouver, à mon niveau, sur Super Smash Bros.

Si un peu plus de personnages n’aurait pas été du luxe (20, ça fait un peu chiche quand même), le jeu fait le boulot en proposant un gameplay nerveux, fun et qui propose tout de même quelques subtilités sur la longueur histoire d’éviter de s’ennuyer.

Un jeu à jouer à plusieurs sur Playstation 3 qui peut se révéler agréable en solo sur PS VITA pour faire des parties rapides dans les transports en commun.

Pour les personnes intéressées, privilégiez la version PS3 puisque la version PS VITA est offerte (via Cross Buy) à l’achat. Ce qui n’est pas le cas dans l’autre sens…

Mes impressions sur Soul Sacrifice

News, PS VITA, Test

Reçu il y a maintenant quelques jours de la part de Sony France, que l’on remercie grandement au passage, c’est avec beaucoup d’envie que je me suis lancé dans Soul Sacrifice.

Jeu d’action-aventure développé sous la houlette de Keiji Inafune (Onimusha et plus récemment Dead Rising) pour être un best seller sur PS VITA et faire vendre des consoles, Soul Sacrifice joue la carte du Monster Hunter Like sur fond de fantasy.

Que ce soit en solo ou en multi-joueurs, il sera question de se salir les mains pour survivre ou plutôt, pour s’offrir un nouveau futur…

Le pitch

En effet, le jeu débute alors que vous êtes emprisonné dans une geôle lugubre, attendant la mort de la main (ou des pouvoirs) de Magusar, le grand sorcier noir du monde de Soul Sacrifice. Tandis que votre personnage semble s’être fait une raison, Librom, un grimoire magique, apparait devant notre héros.

Détenant le secret qui vous permettra de vaincre Magusar, Librom vous propose donc de lire et de revivre les aventures d’un autre sorcier qu’il a dans ses pages vous promettant que cela vous sauvera.

N’ayant pas beaucoup d’autres alternatives, vous voilà parti dans le livre avec l’espoir de vivre un avenir meilleur…

Le gameplay

A la fois très simple et très complet, le gameplay de Soul Sacrifice se divise en deux grands axes. La baston au corps à corps et la magie / sacrifice !

Concernant le corps à corps, toutes les actions sont réparties sur trois boutons avec des coups plus ou moins puissants comme sur les bons vieux beat’em all. Le but du jeu est assez simple, il faut anéantir tout ce qui peut ressembler à un ennemi avec ce que vous avez dans les mains. Haches, épées, lames empoisonnées mais aussi bouclier pour se défendre. Tout est donc présent dans le jeu pour faire mal, et le faire avec classe pour faire progresser son personnage.

C’est d’ailleurs à la fin de vos combats que le mot sacrifice prend toute son sens. En effet, l’augmentation de vos capacités dépendra toujours des décisions que vous prendrez à la fin du combat. Laisser votre ennemi vivre vous permettra d’augmenter votre défense tandis que le sacrifier augmentera votre attaque. Un moyen sympathique je trouve de renouveler un système de level-up souvent bâclés dans ce genre de jeu.

Une fois les combats maîtrisés, et cela va relativement vite, c’est le côté « Magie » qui rentre en ligne de compte. Et c’est justement là que le jeu se démarque. Ici, la magie n’est pas juste limitée à un lancement de sorts X ou Y, elle fait partie intégrante du corps de votre héros.

Pour faire simple, chaque offrande que vous gagnez à la fin de chaque combat vous permet de creer des sorts. Si certains sont basiques, d’autres plus puissants vous mettent devant un choix, encore. Par exemple, tel sort vous permettre d’envoyer une magie puissante mais réduira votre barre de vie de façon conséquente, un autre sort de zone peut en effet toucher l’ennemi mais aussi vos alliés les mettant hors jeu jusqu’à la fin du combat.

Diablement bien foutu, ces choix demeurent le coeur du jeu et font généralement la différence entre une victoire et une défaite. S’il en existe beaucoup d’autres, avec notamment la possibilité de mélanger les offrandes pour créer de nouveaux sorts, ce sera à vous de les découvrir. En effet, je vais éviter d’en spoiler davantage…

Malheureusement et comme souvent dans ce type de jeu, il vaut mieux faire des pauses régulières pour éviter de saturer. Même s’il existe de nombreuses possibilités pour diversifier chaque combat, il en reste qu’il s’agit à chaque fois de battre les ennemis dans l’arene. Et si les combats avec les boss sont terribles, ce n’est pas toujours le cas du menu-fretin.

La réalisation

Outre le caractère répétitif qui peut se dégager des quêtes du jeu, c’est aussi graphiquement que le jeu peut décevoir. Proposant des textures assez pauvres et pas mal d’aliasing, Soul Sacrifice ne fait pas particulièrement honneur à la PS VITA.

Par contre, il n’y a rien à dire sur l’univers qui colle tellement bien au jeu, ni sur la fluidité du jeu avec aucun ralentissement à signaler sur les plusieurs heures de jeu.

Mention spéciale d’ailleurs aux armures et armes qui sont justes magnifiques et toutes différentes. C’est du détail mais quand même…

La durée de vie

Gargantuesque, c’est le mot, je pense. Entre la quête principale, les différentes quêtes annexes assez profondes et la multitude d’offrandes à récupérer après chaque combat (qui tombent selon la difficulté et à votre efficacité), il y a de quoi faire.

De plus, il faudra aussi compter sur un mode multi-joueurs très agréable. La connexion se fait très simplement, avec notamment le petit micro de la console qui permet de communiquer facilement avec ses coéquipiers.

Coéquipiers qu’il faudra d’ailleurs préférer à l’IA du jeu tellement les PNJ’s que vous pouvez recruter sont bêtes.

Mes impressions sur Soul Sacrifice

Si l’on peut reprocher à Soul Sacrifice son côté répétitif et quelques problèmes de réalisation au niveau des textures, ce ne sont que deux petits éléments négatifs noyés dans la tonne de bonnes idées que composent le hit de Sony.

Nerveux, addictif et avec une durée de vie conséquente, il saura satisfaire tous les joueurs qui comme moi, aiment les jeux d’aventure innovateurs, et ceux qui ont une PS VITA avec une furieuse envie de la rentabiliser.

Le Must Have (Premier ?) de la portable de Sony…

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